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LE FRELON ASIATIQUE

La piqûre d’un frelon asiatique est toute aussi violente et dangereuse que celle d’un frelon européen. … Contrairement à l’abeille qui laisse son dard harponné et planté dans la chair de la victime piquée, le frelon asiatique peut s’acharner et piquer plusieurs fois.

Agressivité du frelon asiatique et Danger pour l’homme ?

Le frelon asiatique est-il agressif et dangereux pour l’humain ?

Certains disent officiellement, que « le frelon asiatique n’est pas plus dangereux que le frelon européen, il serait même moins agressif ! »  C’est une façon de voir ! Et de dire ! D’écrire et donc de communiquer ! ! ! . . . Cela est bien vrai ! A condition de préciser et seulement à condition de préciser « loin de son nid » ou « lors du butinage » ! Sinon cela est totalement mensonger ! ! ! . . .   En effet, si l’on s’approche d’un nid actif, volontairement ou sans soupçonner sa présence, le frelon asiatique « vespa velutina nigrithorax«  est très agressif, bien plus encore que son cousin européen ! ! !  Il attaque et ne lâche pas un pouce de terrain (seule les femelles sont équipées d’un dard pouvant mesurer 5 millimètres), jusqu’au dernier vivant d’entre eux, contrairement au frelon européen qui s’en ira et ne reviendra que prudemment et plus tard, quand le danger aura disparu ! ! ! . . . Sauf à monter dans un arbre, les nids hauts perchés ne sont pas dangereux, car trop éloignés de l’agitation humaine.

Jusqu’en 2005, jamais personne, même parmi les poètes les plus masochistes, n’a vanté la douceur du dard et la passivité d’un frelon, d’une guêpe ou même d’une abeille. Les apiculteurs le savent bien. Ils se protègent quand ils travaillent sur leurs ruches et savent prendre les précautions adéquates en les enfumant. Ils sont d’ailleurs invités à déclarer la présence des ruches pour signaler le danger ! A part les jeunes enfants ignorant le danger, qui donc s’amuserait à déranger un nid de guêpes, de frelons ou une ruche ?

Un nid de frelon asiatique à basse altitude représente un réel et grave danger pour les enfants en premier lieu, mais aussi pour les inconscients ou tout simplement pour ceux qui ne savent pas ce que c’est ! ! ! . . . Mais qui pourrait deviner, que ce danger peut se révéler en taillant sa haie, en tondant sa pelouse, en soulevant une tuile, en levant un couvercle de regard d’eaux pluviales, en ouvrant un coffret EDF ou GDF, en entrant dans son abri jardin, en secouant son prunier ou son cerisier, en nettoyant une niche à chien, en récupérant un jouet jeté par mégarde dans un massif, en ouvrant ses volets, en attrapant un nichoir à oiseaux, en remuant son compost, en enfourchant un tas de broussailles, en descendant son volet roulant, en s’appuyant contre le tronc de son vieil olivier ou même en enfilant une botte restée inutilisée quelques semaines au fond du garage ?  Et surtout, qui réalise le risque croissant de trouver une telle situation ? Ce risque est multiplié par la quantité incroyable et renouvelable de nids de frelons asiatiques comme on peut déjà le constater en Gironde. D’ici peu de temps, toute la France sera concernée et ira de surprise en surprise. Qui donc réalise ce risque ?

NID DE FRELONS ASIATIQUE

Le problème avec les nids bas (30% des nids le sont), est que si l’on n’a pas connaissance du nid (souvent caché), il est fort à parier qu’on le dérangera sans le vouloir et sans s’y attendre. Pour les déranger, il suffit :
– de fortes vibrations : branches remuées, marche sur toiture, ouverture de porte bruyante,
– d’un bruit important : tondeuse, mobylette, taille haie thermique,
– passage trop proche. Une fois dérangée, si la colonie de frelon se sent menacée, elle attaque ! Une, deux et trois piqûres en rafale, et bien plus si on a pas compris qu’il fallait s’éloigner au plus vite, de préférence au delà de 10 à 15 mètres de distance, sachant que plus le nid est gros, plus le nombre de piqûres peut être important, plus on y risque sa peau, et plus il vaut mieux s’éloigner encore plus vite ! ! !  La piqûre d’un frelon asiatique est toute aussi violente et dangereuse que celle d’un frelon européen. Seule les femelles sont équipées d’un dard pouvant sortir de 6 millimètres, et traverser même un gant de cuir pour travaux extérieurs (j’en ai fait les frais). Contrairement à l’abeille qui laisse son dard harponné et planté dans la chair de la victime piquée, le frelon asiatique peut s’acharner et piquer plusieurs fois.

La dose de venin injectée par le frelon est plus importante que celle d’une guêpe, plus profonde et bien sûr plus douloureuse. Les effets qui s’en suivent sont aussi plus importants.  Attention ! ! ! En cas d’allergie, une seule piqûre mal placée (gorge, bouche et plus largement la tête) peut entraîner un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique et la mort si un traitement spécifique n’est pas mis en œuvre très rapidement. En cas de piqûres multiples (très fréquent), il y a risque de troubles importants, car le venin est neurotoxique et cardiotoxique. Il est fortement conseillé de consulter un médecin ou pharmacien très rapidement et accompagné de préférence.  Attention ! La plupart des Pharmacies ne disposent pas en stock, de kit d’adrénaline pour le traitement en urgence du choc anaphylactique, même dans les zones très envahies. N’hésitez pas à interpeller votre Pharmacien sur cette triste réalité ! ! ! …

Quelques petites astuces pour éviter les surprises freloniques dans les zones déjà envahies (3 quarts des départements de France sont touchés à ce jour de mars 2015) :
– avant de tailler une haie ou tondre en bordure de massifs, tapoter le feuillage avec un balais à manche long ! Bien ouvrir l’œil et s’apprêter à courir le cas échéant, si un ou plusieurs frelons sortent de la haie,
– jetez un œil régulièrement à l’intérieur au dessus de l’entrée de vos abris extérieurs, sans bruit ni vibrations si possible,

 avant de monter et se déplacer sur un toit, s’assurer qu’aucun frelon ne guette à l’entrée d’une cavité sous tuile ou d’une aération,
– avant de soulever un couvercle ou autre accessoire à l’extérieur, vérifier s’il n’y a pas d’entrée / sortie de frelons (un petit trou leur suffit pour rentrer), et ne pas hésiter à secouer ou faire vibrer la chose pour s’assurer d’aucune agitation frelonique, toujours prêt à s’éloigner en courant.

L’ECHO DE LA lYS