Une innovation en matière de sécurité routière : la nouvelle couverture anti-feu sur laquelle travaille cette société FRANÇAISE. Plus fiable et plus simple à utiliser qu’un extincteur. En matière de sécurité routière , il y a encore de nombreux points à améliorer comme la prise en charge des incendies de véhicules que l’on dit de plus en plus fréquents au regard des circuits électroniques et électriques de plus en plus sollicités dans nos véhicules actuels.
Si un extincteur est recommandé dans la boîte à gants, il n’est en aucun cas obligatoire en France et il est parfois fastidieux d’utiliser ce genre de matériel. Une société Française Prev Securité 62 a travaillé sur la mise au point en 2013 d’une nouvelle couverture anti-feu de voiture appelée Protect-Sentinel, elle permet de maîtriser rapidement l’incendie en recouvrant le véhicule pour étouffer le feu en le privant d’oxygène.
La couverture anti-feu nécessite deux personnes pour la mettre en place en quelques secondes et éviter ainsi la destruction totale du véhicule et surtout la propagation de l’incendie aux véhicules proches ou à l’environnement de l’incendie.#Creapills @Creapills
7. Appareils mobiles et moyens divers (sable, pelle, etc.)
Si les prises d’eau publiques sont trop éloignées ou possèdent un débit insuffisant, la pose de bouches ou de poteaux d’incendie privés peut être imposée.
Ils peuvent être remplacés ou complétés par des points d’eau facilement utilisables en permanence tels que des cours d’eau, des bassins, des citernes, etc. d’une capacité en rapport avec le risque à défendre (déterminés selon les directives des SDIS).
Cependant ,l’itinéraire entre le/les point(s) d’eau et l’ERP doit permettre le passage facile des moyens des SP, le/les point(s) d’eau doivent être facilement accessible en permanence, signalés conformément à une Norme Française, situés à 5m au plus du bord de la chaussée ou de l’aire de stationnement des engins d’incendie.
Un poteau d’incendie privé
Une réserve d’eau privée
Un RIA est un équipement de premier secours, alimenté en eau, pour la lutte contre le feu, utilisable par un personnel qualifié ou non.
IL POSSEDE PLUSIEURS FONCTIONS :
– Pouvoir intervenir sur un feu assez important dans un minimum de temps.
– Assurer une intervention prolongée pendant le délai d’intervention des Sapeurs-Pompiers.
– Compléter l’installation d’extincteurs mobiles dans les locaux à risques importants.
CES CARACTERISTIQUES SONT LES SUIVANTES :
– Un robinet d’arrêt de l’alimentation en eau – Un dévidoir à alimentation axiale – Un tuyau semi rigide de 20m ou 30m avec un diamètre nominal : DN Ø 19/6, 25/8, 33/12 et une formation du jet : 6mm, 8mm, 12mm – Une lance trois positions (arrêt, jet diffusé, jet droit ou plein ou bâton) – Une clé tricoises – Un seau à fond bombé – Une hache (facultative) – Une plaque de signalisation comme ci-dessous
Une clé tricoise INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS :
Le RIA est placé à l’intérieur du bâtiment, le plus près possible et à l’extérieur des locaux à protéger.
– Il est signalé par un pictogramme, facile d’accès et à mettre en œuvre, la bobine doit être située entre 1,20m et 1,80m du sol. – Il est numéroté dans une série unique. – Il doit permettre d’atteindre efficacement toute la surface des locaux. – Pour les locaux à risques importants (RIA DN 33/12), tous les points de la surface du local doivent être battus par au minimum deux jets de lances.
ALIMENTATIONS ET VERIFICATIONS :
Ils sont alimentés en eau par les conduites publiques.
La pression minimale doit être de 2.5 bars au RIA le plus défavorisé (un manomètre est placé sur ce RIA).
Des essais mensuels doivent être effectués, le contrôle de la pression doit être inscrit sur un registre spécial.
Les colonnes sèches et humides sont des moyens d’extinctions réservés aux sapeurs-pompiers
Les colonnes sèches sont des tuyauteries fixes et rigides installées dans les établissements comportant des risques importants dont le plancher bas du niveau le plus haut accessible au public est situé à plus de 18m du niveau le plus haut de la voie accessible aux engins des services de secours et de lutte contre l’incendie.
UNE COLONNE SECHE COMPREND : – Un raccord d’alimentation – La colonne proprement dite – Les prises d’incendie simples ou doubles (avec dispositif de vidange et purge d’air)
CONCERNANT LE DIAMETRE ON DISTINGUE : o DN 65mm en cas général o DN 100mm pour les risques importants
Il existe deux types de colonnes sèches : CS montante (dessert niveaux supérieurs) : raccord d’alimentation situé à moins de 60m d’un(e) poteau/bouche d’incendie. CS descendante (dessert niveaux inférieurs) : raccord d’alimentation situé à moins de 100m d’un(e) poteau/bouche d’incendie.
Elles sont installées dans une zone protégée de l’incendie : cage d’escalier, dispositif d’accès, façade la plus proche des poteaux/bouches d’incendie. Les raccords d’alimentation doivent être signalés.
Les colonnes en charges peuvent être imposées dans certains établissements importants ou dans les Immeubles de Grande Hauteur de plus de 50 mètres.
Alimentées par un réservoir en charge, des sur presseurs, des pompes, etc., la colonne humide doit assurer en permanence à l’un quelconque des niveaux de l’établissement, pendant le temps requis pour la stabilité au feu du bâtiment, avec un minimum d’une heure : → Un débit de 1000L/min → Une pression de 4.5 à 8.5 bars
Quand le débit est assuré par des réservoirs, ils doivent avoir une capacité telle qu’un débit de 60m³/h au moins, soit réservé au service incendie (pendant le temps requis pour la stabilité au feu du bâtiment avec un minimum d’une heure). Cette capacité peut être augmentée en fonction des risques particuliers de l’établissement.
Le raccord d’alimentation doit être situé à moins de 60m d’un poteau ou d’une bouche d’incendie.
Elles sont installées dans une zone protégée de l’incendie : cage d’escalier, dispositif d’accès, façade la plus proche des poteaux/bouches d’incendie. Les raccords d’alimentation doivent être signalés.
Il existe différents agents extincteurs : eau, poudre, co², mousse, FM200. L’installation la plus courante est l’extinction automatique à eau de type sprinkler.
Si la propagation du feu n’est pas stoppée, une seconde tête éclate et ainsi de suite. Dans 70% des cas, 4 têtes ont suffit pour contenir un incendie.
Une cloche sprinkler (sonnerie stridente prévenant de l’arrivée de l’eau)
POSTE DE CONTRÔLE OU LOCAL SPRINKLER :
Situé entre le réseau et les sources d’eau se trouve un poste de contrôle, il comprend : – Une vanne d’arrêt (cadenassée en position ouverte) – Une turbine hydraulique entraînant le fonctionnement d’une cloche d’alarme – Une vanne de vidange – Un accélérateur ou un exhausteur – Des manomètres enregistreurs placés en amont et en aval
La surface surveillée par un poste de contrôle ne doit pas dépasser 8000m² avec un maximum de tête limité à 1000.
LES SOURCES D’EAUX :
Le risque à protéger définit les caractéristiques nécessaires de débit et de pression des sources d’eau admis par les assureurs :
– Le réseau public sur pressé ou non – Les réserves d’eau à charge gravitaires (réservoirs élevés) – Pompes automatiques aspirant dans des réserves – Réservoirs sous pression
La règlementation et les assureurs imposent deux types de source d’eau :
La source de type « A » dite « limitée » : alimente 5 têtes durant 1/2h.
La source de type « B » dite « inépuisable » : alimente toutes les têtes de la surface impliquée durant 1h30.
Il s’agit de projeter de la mousse à moyen ou à haut foisonnement sur un risque ou l’eau peut être prohibée.
Le système se compose : – D’une source d’eau – D’un réservoir d’émulseur – D’un mélange eau/émulseur – D’un générateur de mousse (assure le mélange eau/air/émulseur) – D’un système de canalisations
Ce système est principalement utilisé en présence d’un risque « hydrocarbure » et essentiellement en milieu industriel.
L’installation projette un gaz inerte ou inhibiteur ou du dioxyde de carbone (CO²). Ces installations sont principalement aménagées dans les locaux contenant du matériel de grande valeur ou dans lesquels l’eau est proscrite (musée, armoires électriques, salles informatiques, centres téléphoniques etc.)
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
Le foyer d’incendie est décelé par un système de détection automatique, mais le dispositif d’extinction est également déclenchable manuellement.
La mise en place d’une double détection permet d’éviter le déclenchement intempestif de l’installation. Un dispositif sonore et visuel d’alarme invite les occupants à évacuer immédiatement (sous peine d’asphyxie).
L’émission de gaz sera effective après une temporisation de 30 secondes. Comme dans le cas de l’IFEA à eau, le noyage peut être total ou partiel.
Destinées à couvrir des risques de faible importance à base de solvants, de peintures ou d’hydrocarbure, ces installations fixes projettent de la poudre propulsée par du CO² ou de l’azote comprimé. L’extinction est quasi instantanée.
Dispositifs manuels servant à inonder le plus rapidement possible les locaux risquant une propagation rapide (anciens théâtres par exemple), par l’intermédiaire de deux vannes ou robinets de mise en œuvre situés : l’un à l’intérieur du local desservi, à proximité d’une issue. L’autre à l’extérieur en un endroit bien visible et facilement accessible. Tous les déversoirs d’un même local doivent pouvoir être commandés simultanément.
ALIMENTATION :
– La pression aux déversoirs en cours de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 0.5 bar et le débit à 250L/min. Les déversoirs peuvent être alimentés soit par une canalisation d’une installation de RIA, sois par une canalisation exclusivement réservée à cet usage. – Les déversoirs peuvent être remplacés par des diffuseurs d’eau pulvérisée assurant un débit qui ne doit pas être inférieur à 5L/min/m².
Des rideaux d’eau composés de canalisations munis de diffuseurs adaptés peuvent être imposés pour améliorer la résistance au feu de certains éléments de construction (cloisons, rideaux, portes, etc.).
Un élément de construction irrigué ne peut en aucun cas remplacer un mur ou une cloison résistant au feu.
Les ERP doivent être dotés d’appareils mobiles comme :
Il permet au personnel et éventuellement au public, d’intervenir sur un début d’incendie.
Les extincteurs doivent être de couleurs rouge et conformes aux Normes Françaises (NF).
EMPLACEMENT
Ils sont dans les dégagements à des endroits visibles et accessibles : toute personne de par sa position ne doit pas se trouver à plus de 15m d’un extincteur, soit un extincteur pour 200m².
Ils ne doivent pas gêner la circulation des personnes : fixation à maximum 1.20m du sol.
Ils doivent être accrochés à un élément fixe.
TERMINOLOGIE Il existe 2 types d’extincteurs :
A pression permanente : la seule action sur la poignée permet la projection de l’agent extincteur hors de l’appareil (extincteur CO² très souvent).
A pression auxiliaire : mise en pression obtenue par la libération d’un gaz comprimé contenu dans une sparklet ouvert par percussion (extincteur à eau pulvérisée et à poudre très souvent).
VERIFICATIONS :
Les extincteurs sont vérifiés tous les ans par l’installateur ou un organisme de vérification agréé.
Les agents SSIAP doivent contrôler régulièrement le bon emplacement de l’extincteur, l’état du plomb, la présence de la goupille, de la vérification annuelle et le bon état du corps de l’extincteur.
Extincteur à eau pulvérisée + additif Extincteur à poudre polyvalente ABC
Extincteur à CO²
Schéma d’un extincteur à eau pulvérisée Schéma d’un extincteur à poudre polyvalente ABC
Schéma d’un extincteur à CO²
Des moyens divers tels que des couvertures, des toiles, des sceaux d’eau, des réserves de sable, des bacs de rétention, etc. existent.
Dans certains cas particuliers, les couvertures et les toiles incombustibles sont utilisées pour recouvrir des objets enflammés. Elles peuvent également servir à envelopper des personnes dont les vêtements ont pris feu.
Il existe 5 dispositifs visant à faciliter l’action des sapeurs-pompiers (DVAFASP)
1. Les plans
2. Les balcons, passerelles, échelles et terrasses
3. Les tours incendies
4. Les trémies d’attaque
5. Les façades et baies accessibles
Un plan schématique sous forme de pancarte inaltérable doit être apposé à chaque entrée de bâtiment de l’établissement pour faciliter l’intervention des pompiers.
Il doit représenter au minimum le sous-sol, le rez-de-chaussée, chaque étage ou l’étage courant de l’établissement.
Doivent figurer sur les plans de l’établissement : → Les dégagements et espaces d’attente sécurisés → Les cloisonnements principaux → L’emplacement des divers locaux techniques et autres locaux à risques particuliers → L’emplacement des dispositifs et commandes de sécurité → L’emplacement des organes de coupure des fluides, de coupure des sources d’énergie → L’emplacement des moyens d’extinction fixes et d’alarme
Pour faciliter les sauvetages et l’extinction peuvent être exigés :
Des balcons, des passerelles, des échelles, des terrasses, etc. permettant l’accès aux locaux mal dégagés.
Des tours d’incendie permettant aux SP d’accéder directement aux niveaux d’un immeuble sans être incommodés par les flammes, la chaleur et la fumée.
Des trémies d’attaque pratiquées dans les planchers pour faciliter l’attaque des feux de sous-sol.
TOUR INCENDIE – Escalier protégé, d’accès facile pour les secours venant de l’extérieur, qui dessert tous les niveaux et comporte en partie haute un accès direct sur l’extérieur. Ces tours sont munies de colonnes sèches ou en charges.
Chaque bâtiment en fonction de sa hauteur et de l’effectif du public reçu, doit avoir une ou plusieurs façades accessibles, desservies chacune par une voie ou un espace libre.
Façade accessible : permet l’intervention des SP à tous les niveaux recevant du public.
Baie accessible :permet l’accès à un niveau recevant du public, dimension 1.30 x 0.90, espacées de 10 à 20m.
Afin d’harmoniser les systèmes de classement nationaux au sein de l’Union Européenne, l’arrêté du 21 novembre 2002 et l’arrêté du 22 mars 2004 instaurent un nouveau classement européen pour la réaction et la résistance au feu.
EN MATIERE DE RESISTANCE AU FEU
► Les SF, PF, CF deviennent respectivement R, E, I. Ainsi : SF = R, PF = RE, CF = REI.
Le classement euroclasse est plus précis, il admet ainsi l’existence d’éléments classés E ou EI. E correspond à un élément qui possèdera l’étancheité aux flammes, aux fumées et aux gazs chauds mais pas de fonction porteuse (pas de résistance mécanique, donc pas de R). Un élément classé EI possèdera l’étancheité aux flammes, aux fumées et gazs chauds ainsi que des propriétés d’isolations thermiques, mais ce sans résistance mécanique.
► Le temps attribué n’est plus en heure mais en minute.
Par exemple : CF2h devient REI120. PF1/2h devient RE30.
EN MATIERE DE REACTION AU FEU
Plus complet, ce classement prend en compte l’opacité des fumées dégagées (lettre S) ainsi que la projection d’éventuelles gouttelettes et débris enflammés (lettre D), distinguant les matériaux de sols des autres éléments de construction. Ainsi, les lettres « fl » signifient que le classement s’applique à un matériau du sol (pour « floor« ).
Les « M » deviennent cinq catégories d’exigence : A1, A2, B, C, D, E.
PARTIE 1 – LE FEU ET SES CONSEQUENCES Séquence 2 – Comportement au feu
1 – LA RESISTANCE AU FEU
2 – LA REACTION AU FEU
3 – LES EUROCLASSES
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INTRODUCTION
La règlementation sur le comportement au feu est le fruit de la capacité humaine à établir d’importants retours d’expériences sur les évènements du passé.
Les buts recherchés étant de limiter la propagation du feu dans le bâtiment et vis-à-vis des tiers ainsi que de permettre l’évacuation rapide et sûre des occupants.
En plus de la solidité à froid, le règlement de sécurité impose un degré de résistance au feu aux éléments porteurs pour éviter les risques d’effondrement dans un temps définit, c’est ce qu’on appel la résistance au feu des structures.
A l’intérieur d’un bâtiment, certains éléments de construction doivent eux-aussi présenter des qualités de résistance au feu : les cages d’escaliers, des parois délimitant les circulations, l’enveloppe des locaux abritant un risque particulier, des murs ou encore des portes.
La résistance au feu, c’est donc le temps pendant lequel les éléments jouent le rôle qui leur est dévolu malgré l’action d’un incendie
On parle de « degrés » de résistance au feu, ils sont attribués à l’élément en fonction de deux critères :
– Un critère qualitatif, de l’élément vis-à-vis du feu. – Un critère quantitatif, c’est-à-dire le temps pendant lequel l’élément va conserver cette propriété qualitative.
1 – Critère qualitatif de l’élément
Il existe trois degré de résistance au feu, du plus « faible » au plus « résistant » :
Stable au Feu (SF)
Pare Flamme (PF)
Coupe Feu (CF)
→ Un élément Stable au Feu (SF) possède une Résistance Mécanique (RM).
→ Un élément Pare Flamme (PF) possède une Résistance Mécanique (RM) ainsi qu’une Etanchéité aux Flammes, fumées et gaz chauds (EF).
→ Un élément Coupe Feu (CF) possède une Résistance Mécanique (RM) ainsi qu’une Etanchéité aux Flammes, fumées et gaz chauds (EF) et qu’une Isolation Thermique (IT).
SF = RM PF = RM + EF CF = RM + EF + IT
2 – Critère quantitatif de l’élément
Attention : Le degré retenu pour un classement est le temps immédiatement inférieur au temps réel.
1/4h
1/2h
3/4h
1h00
1h30
2h00
3h00
4h00
6h00
Par exemple : Un élément qui perd sa qualité de résistance mécanique au bout de 44 minutes sera classé SF 1/2h. Ou Un élément qui perd son isolation thermique au bout de 2h15 sera classé CF 2h.
Les matériaux concernés sont tous les matériaux de « seconde-oeuvre » : destinés à l’aménagement, au confort, à la décoration des locaux ainsi que certains produits de construction tels que les matériaux d’isolation, de revêtements de façades ou de couvertures.
La réaction au feu caractérise un matériau en tant qu’aliment apporté à la naissance ou au développement d’un incendie
Les matériaux sont classés en cinq catégories suivant :
► Leur combustibilité : la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète du matériau. ► Leur inflammabilité : la quantité de gaz plus ou moins inflammable dégagée par le matériau.
REGLES GENERALES DE REACTION AU FEU
Afin d’éviter le développement rapide d’un incendie dans un local ou dans un dégagement accessible au public, ce qui aurait des conséquences dévastatrices sur l’évacuation des occupants, il existe 2 « règles » en matière de réaction au feu :
La règle du 421, qui s’applique dans les locaux à risques normaux : M4 pour les revêtements de sols, M2 pour les revêtements de muraux, M1 pour les revêtements de plafonds.
La règle du 311, qui s’applique dans les escaliers encloisonnés : M3 pour les revêtements de sols, M1 pour les revêtements de muraux, M1 pour les revêtements de plafonds.
QUI DETERMINE LES CLASSEMENTS ?
► Les critères de résistance et de réaction au feu sont attribués par des laboratoires agréés, ils vont réaliser des essais sur les matériaux et éléments pour leurs apposer un procès-verbal de classement.
Il existe plusieurs laboratoires agréés, comme le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP) ou le Laboratoire National d’Essais (LNE).
80% des décès lors d’incendies, sont en relation avec l’inhalation des fumées. C’est dans les incendies d’habitations et d’immeubles qu’apparaissent la majorité des victimes. En France il y à environ 12.000 victimes d’inhalation des fumées par an.
INFO +
La Loi Morange obligera chaque foyer à partir du 8 Mars 2015 a installer au moins un détecteur de fumées par habitation (DAAF).
La France est un des derniers pays à ne pas avoir d’obligation de ce type d’équipement, avec un taux d’installation à 2% contre 98% pour des pays comme la Norvège ou la Grande-Bretagne.
L’installation incombera au propriétaire du logement, l’entretien courant à l’occupant.
La fumée se constitue des 3 états de la matière :
1. SOLIDE : particules imbrûlées, carbone (suie)… 2. LIQUIDE : aérosol, vapeur d’eau… 3. GAZEUX : gaz de combustion, hydrocarbures…
Elle peut-être de couleur blanche, grise ou noire selon la combinaison des trois états de la matière qui la compose. C’est donc la composition de la fumée qui fait sa couleur, non pas sa température.
La fumée est à l’origine de 5 dangers majeurs vis-à-vis des personnes et des biens :
1. TOXICITE 2. OPACITE 3. INFLAMMABILITE 4. CHAUDE 5. MOBILE
1 – TOXICITE
Les éléments qui composent la fumée sont toxiques pour le corps humain (monoxyde de carbone CO, dioxyde de carbone CO²) : suffocation, hyper-sécrétion, irritations, larmoiements, brûlures pulmonaires, toxicité sanguine et musculaire voire cellulaire. Encore plus directement, la combustion consomme l’oxygène de l’air ambiant, élément vital pour l’homme.
Dans un espace clos, la chute du pourcentage d’oxygène peut ne pas excéder quelques minutes. Passer de 21% (air ambiant) à 17% va entrainer une incoordination motrice qui va empêcher la victime de réagir et de s’échapper, à 10% c’est la syncope et à 6% la mort.
2 – OPACITE
Les particules de carbone (suies) présentes dans la fumée lui donne une couleur foncée pouvant aller jusqu’au noir le plus intense : panique pour les occupants, gêne pour évacuer et retardement de l’action des services de secours en sont les conséquences directes.
S’y ajoute des dégâts matériels dus au dépôt de suie, des risques de chutes (suie glissante au sol) et l’augmentation du phénomène de propagation par rayonnement thermique (couleur noire).
3 – INFLAMMABILITE
Par l’effet du rayonnement et de la convection, la fumée est propagatrice du feu.
Soumise à de fortes températures, dans un espace clos ou semi-clos, la fumée peut à tout moment s’enflammer : on parle d’Embrasement Généralisé Eclair (EGE). Toujours dans la même situation et suite à l’arrivée brutale d’air, on peut risquer une Explosion des Fumées (EF).
4 – CHAUDE
La chaleur des fumées peut être à l’origine de brûlures et de dégâts matériels importants.
5 – MOBILE
Il est possible de calculer le temps mis par des fumées pour envahir un local, la vitesse horizontale d’un front de fumées est comprise généralement entre 0,20cm et 1m/sec.
De ces dangers découle une nécessité :
Lors d’un incendie, l’évacuation des fumées est IMPERATIVE
Les fumées d’incendie montent toujours, étant plus chaudes que l’air et plus légères.
Ainsi lorsqu’une combustion a lieu dans un local, celui-ci va peu à peu se remplir de fumée, d’abord en partie haute puis de plus en plus bas, pour finir par être entièrement enfumé.
Au début d’un incendie, l’air le plus respirable se situe donc au niveau du sol. C’est donc à cet endroit que vous devez vous déplacer. Si la possibilité vous est donnée, munissez-vous d’un chiffon (t-shirt, tissu, coussin, etc.) imprégné d’eau et respirer au travers de celui-ci pour vous prémunir des inhalations toxiques et chaudes.
Venez mettre à l’épreuve votre compréhension avec un QCM ! Rendez-vous dans la rubrique « Exercices » ! Ou suivez ce LIEN DIRECT !
La connaissance de la séquence suivante sur le comportement au feu peut-être requise pour répondre à certaines questions
Un incendie est un feu échappant au contrôle de l’homme, il est non maîtrisable dans le temps et dans l’espace
Les grandes causes de départ de feu sont :
o HUMAINES : l’imprudence des fumeurs (l’extrémité d’une cigarette allumée atteint plus de 700°c), l’ignorance, la négligence et la malveillance.
o NATURELLES : la foudre (directement ou en étant à la source de surtensions), le soleil (via un effet de loupe), fermentation (certaines matières s’auto-échauffe et peuvent donner lieu à une combustion spontanée : charbon de bois, farine de poisson, fourrage, fumier).
o ENERGETIQUES : l’électricité (installations vétustes, étincelles), par frottements, par réaction chimique exothermiques, via l’électricité statique.
Source INRS 2006
Pour les feux de forêts
Principaux lieux de départs de feux
Zoom sur l’habitation
La norme européenne classe les feux dans 5 catégories, en fonction de leurs états
Les feux d’origine ELECTRIQUE sont hors-classement car ils peuvent être associés à toutes les classes de feu, tout dépend du support sur lequel ils ont lieux.
INFO +
Les feux de classe A sont les seuls à la source de braises.
Recouvrir une friteuse en feu d’un chiffon mouillé après avoir coupé la source de chaleur permet de stopper la combustion. C’est la meilleure méthode d’extinction existante.
La réaction chimique de combustion ne peut se produire que si l’on réunit trois éléments :
UN COMBUSTIBLE – La matière susceptible de brûler : solide, liquide, gazeuse, métallique, huile de cuisson.
UN COMBURANT – En se combinant avec le combustible, il permet la combustion : c’est l’oxygène présent dans l’air ambiant, ou un peroxyde.
UNE ENERGIE D’ACTIVATION – L’énergie nécessaire au démarrage de la réaction chimique, elle est apportée par une source d’origine thermique, chimique, biologique, mécanique ou électrique.
INFO +
La vitesse de la combustion dépend de l’état de la matière (copeaux, paille, particules), de sa disposition (forme, épaisseur, surface, vertical ou horizontal), de la température (vitesse x2 par augmentation de 10°), et d’autres facteurs (humidité, teneur en oxygène, etc.).
LE COMBUSTIBLE
Les combustibles sont classés en 3 familles, en fonction de leur état : – SOLIDE – LIQUIDE – GAZEUX
1 – COMBUSTIBLES SOLIDES
Exemple : Charbon, bois, paille
► Les combustibles solides sont caractérisés par leur pouvoir calorifique, c’est-à-dire la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète d’un kilogramme du matériau (unité : Kilo Joules / Kilo).
2 – COMBUSTIBLES LIQUIDES
Exemple : GPL, fioul, acétone
L’inflammabilité des combustibles liquides dépend de la quantité de vapeur qu’ils émettent. ► Ils possèdent un point-éclair : la température minimale à laquelle la concentration de vapeur émise par le combustible est suffisante pour qu’il s’enflamme au contact d’une flamme (sans persistance, au retrait de la flamme). Ces liquides sont classés dans plusieurs catégories, selon la proximité de ce point avec 0°c.
3 – COMBUSTIBLES GAZEUX
Exemple : Butane, propane, ammoniac, hydrogène
► La combustion d’un gaz peut être explosive si la concentration du mélange air/gaz est comprise entre certaines limites : la limite inférieure d’explosivité (LIE) et la limite supérieur d’explosivité (LSE).
En dessous de la LIE la quantité de gaz dans l’air ambiant est trop pauvre pour déclencher une réaction, et au dessus de la LSE le mélange est trop riche en gaz et ne contient pas assez d’oxygène.
INFO +
Le butane a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 1,8% et 8,4%. C’est le gaz que nous trouvons en bombonne pour les habitations.
L’hydrogène a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 4% et 75%. Une plage d’explosivité qui le rend particulièrement dangereux.
L’essence a un point éclair de -38°, l’acétone un point éclair de -20°.
La température d’auto-inflammation de l’essence est de 456° contre 465° pour l’acétone.
LE COMBURANT
Le principal comburant existant est l’OXYGENE (O²) présent dans l’air ambiant.
INFO +
Les peroxydes, les sels oxygénés ou l’ozone sont d’autres comburants existants, mais plus rares.
Peroxydes : utilisés dans l’industrie du caoutchouc et du plastique, composés comportant une grande quantité d’oxygène. Sels oxygénés : les chlorates présents dans le désherbant ou les nitrates présents dans les engrais.
Les énergies nécessaires pour déclencher la combustion sont de plusieurs origines :
Thermiques : feu nu, séchage Chimiques : phosphore + air Biologiques : fermentation de bactérie (silo à grains, à farine) Mécaniques : frottements Électriques : dynamiques (court circuit, défaut d’isolation) ou statiques (frottement)
LES MODES DE PROPAGATION DU FEU
Il existe 5 façons par lesquelles le feu peut se propager :
LA CONDUCTION C’est un transfert de chaleur au travers de la matière ou de la masse même du matériau.
Par exemple : en chauffant une conduite métallique à son extrémité, on peut enflammer un carton qui toucherait cette conduite à son autre extrémité.
LA CONVECTION C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire des gaz et des fumées produits par la combustion qui, chauds, vont s’élever et rencontrer des obstacles froids.
Par exemple : lors d’un incendie dans la cave d’un immeuble, les étages sont épargnés mais, la fumée chaude montant jusqu’au toit de l’immeuble, va l’embraser en ce point.
LE RAYONNEMENT C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques. Lors de la combustion le corps chauffé émet de l’énergie, sous forme d’infrarouge elle peut être absorbée par un autre corps. Selon la température, la distance et la quantité de particules dans la fumée, elle peut être suffisante pour déclencher à distance une combustion. C’est le phénomène qui fait que lorsqu’on est face à un feu, le côté exposé est chaud alors que le côté opposé est froid.
Par exemple : On ressent la chaleur à plusieurs mètres du foyer d’un feu de cheminée. Si cette chaleur est très élevée, elle peut propager l’incendie en enflammant les autres combustibles présent.
LA PROJECTION C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire de particules incandescentes. Des objets enflammés ou incandescents voyagent dans l’air, soit par le vent s’ils sont légers, soit projetés par une explosion. Ils vont créer de nouveaux foyers distants.
Par exemple : lors d’un feu en forêt, une feuille d’arbre enflammée est projetée à distance par le vent, et embrase un nouvel arbre.
L’EPANDAGE Se fait par l’intermédiaire de la combustion d’un liquide inflammable qui va s’écouler le long du sol et enflammer les combustibles présent sur son passage.
Par exemple : un fut enflammé voit son liquide s’écouler et rencontrer d’autres combustibles.
Définition Qu’est-ce que le feu ? On emploie le terme de feu pour désigner une combustion maîtrisée Qu’est-ce qu’un incendie ? C’est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l’espace et dont la caractéristique est de se propager rapidement.
Comment l’incendie peut-il se développer
On distingue : 4 modes de propagation de l’incendie
Comment l’incendie peut-il se développer
FEU D’APPARTEMENT
Les fumées et ses dangers
Les premières causes de décès dans un incendie sont dues aux fumées Les fumées sont un mélange de gaz de combustion et de particules en suspension (suies) Les fumées sont un produit de la combustion. Elles absorbent la chaleur et la restitue par rayonnement Elles contribuent à la propagation du feu
Les fumées et ses dangers La toxicité – La corrosivité
Les gaz les plus dangereux émis lors de la combustion sont : Le monoxyde de carbone Les hydrocarbures Les oxydes d’azote L’acide cyanhydrique l’ H2S l’acide fluorhydrique Le chlore Le phosgène Etc Le mélange de ces gaz, renforce leur toxicité Signe d’intoxication : La toux = Danger de mort
Les fumées et ses dangers
La température des flammes et la chaleur est comprise entre 600°C à 1200°C, provoque des lésions aux yeux et des brûlures internes des voies aériennes par inhalation.
La fumée se déplace dans les locaux à une vitesse de 1 mètre par seconde.
Quelques minutes suffisent pour réduire la concentration en oxygène (21% d’oxygène dans l’air) entraînant les victimes vers la syncope, voire une mort inévitable.
Perte des points de repère – altération de la visibilité – évacuation très difficile voire impossible – retarde l’intervention des secours
Que faire en présence de fumées
Baissez vous, l’air frais est prêt du sol et la visibilité y est meilleure Si vous ne pouvez pas évacuer ou si la circulation et/ou la cage d’escalier sont enfumées, refermer la porte et calfeutrer là. Manifestez vous à la fenêtre
Incendie – Accidents domestiques, les sources du feu
Prévenir le risque incendie en entreprise
Le risque incendie en entreprise
Comment se forme un incendie ?
NOS FORMATIONS INCENDIE
MANIPULATION DES EXTINCTEURS
La formation prépare votre personnel à être capable de réagir face à un feu naissant afin d’alerter les secours spécialisé tout en adoptant un comportement sécuritaire.
EQUIPIER PREMIERE INTERVENTION
La formation équipier première intervention dite aussi formation EPI prépare votre personnel à être capable de faire face à un feu naissant en utilisant les moyens de première intervention.
EQUIPIER SECONDE INTERVENTION
La formation équipier seconde intervention prépare votre personnel à faire face au feux lors d’un incendie dans l’attente d’intervention des secours spécialisé.
EVACUATION GUIDE FILE – SERRE FILE
La formation évacuation guide file et serre file prépare votre personnel à adopter les bons réflexes pour gérer une évacuation rapide en appliquant la procédure d’évacuation prévue en cas de début d’incendie.
EXERCICE EVACUATION
La règlementation incendie des ERP et du code du travail demande aux entreprises de réaliser des exercices d’évacuation de manière régulière (au moins 2 par an). Notre formation évacuation donne les consignes à respecter pour les salariés.
LE FONCTIONNEMENT DE L’EXTINCTEUR
Bonjour à tous !
Nous vous souhaitons un agréable moment sur notre blog qui évoque le fonctionnement des extincteurs.
Introduction :
Pourquoi s’intéresse-t’on aux extincteurs ?
L’extincteur est un outil important et efficace dans la lutte contre l’incendie. De plus il est devenu ces dernières années un outil habituel de la vie courante. On observe de nombreux extincteurs dans les lieux publics : hôpitaux, cinéma, bibliothèque, au sein même de l’ESPE de Colmar, … Etant moi-même étudiante en M1 à l’ESPE de Colmar j’ai trouvé intéressant d’aborder les mécanismes des extincteurs afin de comprendre à quel moment les utiliser, de quelle manière et surtout comment ils fonctionnent. Cependant, ce blog ne concerne pas uniquement les personnes côtoyant le bâtiment de l’ESPE mais tous les citoyens puisqu’on est tous à même de rencontrer des extincteurs au cours de notre vie. C’est pour cela qu’ on s’intéresse dans notre cas uniquement aux extincteurs destinés au grand public et non ceux destinés aux sapeurs-pompiers
Définition
Un extincteur est un appareil permettant de projeter et de diriger sur une foyer d’incendie un agent extincteur sous l’effet d’une pression intérieure.
Cette pression intérieure peut être fournie :
Par une compression permanente (C02)
Par libération d’un gaz (eau, poudre…)
Par la manœuvre d’une pompe (sceaux pompes)
Nous allons nous intéresser aux extincteurs à pression auxiliaire (appelés extincteurs à eau) qui ont une pression intérieur fournie par la libération d’un gaz (CO2).
Il existe différentes classes de feu, et différents extincteurs et agents d’extinction y sont associés.
Il existe 3 types d’extincteurs courant
I. « Agent extincteur » : l’eau
Rappelons que l’on peut s’attaquer à un feu par :
Refroidissement : abaisser la température du combustible*
Étouffement : réduction du taux d’oxygène en dessous du taux nécessaire à la combustion
Inhibition : stopper la réaction de combustion par influence chimique
Malheureusement l’agent extincteur universel n’existe pas, on en compte 4 :
– L’eau – Les émulseurs – Les poudres – Le dioxyde de carbone (CO2) Pour notre part, nous nous sommes intéressées uniquement à l’agent extincteur l’eau. L’eau est l’agent extincteur le plus utilisé pour la lutte contre les incendies. L’eau doit son efficacité à son pouvoir refroidissant très élevé qui en fait l’agent extincteur privilégié des feux de la classe A**. L’eau est toutefois inefficace sur les liquides inflammables, elle craint le gel, peut provoquer des corrosions, conduit l’électricité et contient de l’oxygène qui peut entretenir et développer des feux de métaux. C’est pour cela qu’il est essentiel dans un bâtiment public d’avoir différents types d’extincteur afin de pouvoir vaincre tous les feux. * Combustible : matière capable de brûler au contact de l’oxygène ou d’un gaz contenant de l’oxygène, en produisant une quantité de chaleur utilisable. ** Feux de classe A : sont les feux de solide. Produits : bois, charbon, caoutchouc, végétaux, papier, cartons, textiles naturels ou synthétiques, plastiques, …
II. Coupe et fonctionnement d’un extincteur à eau
Voici la composition intérieur d’un extincteur à eau :
Nous avons modélisé le fonctionnement d’un extincteur à eau à l’aide de carton. Nous allons vous expliquez par cette vidéo le fonctionnement intérieur de l’extincteur lorsqu’on actionne la poignée.
L’appareil est sous pression après avoir actionné la poignée de percussion. Lorsque l’on percute la cartouche de gaz comprimé (CO2), appelé « sparklet », le gaz libéré va mettre sous pression l’agent extincteur. Les agents extincteurs les plus fréquemment rencontrés dans ce type d’extincteur sont : l’eau, eau + additif et la poudre.
Coupe d’un extincteur à eau
Ci- dessus, nous pouvons voir précisemment les éléments dont l’extincteur à eau dispose.
L’extincteur à eau
L’extincteur à eau pulvérisée (avec ou sans additif) est l’agent extincteur le plus utilisé. Il agit par refroidissement, en absorbant la chaleur du corps en combustion. L’eau est un agent extincteur qui n’est pas dangereux (en lui-même) pour la personne qui l’utilise et peu même dans certaines circonstances la protéger du feu (ou de la chaleur). Le principal défaut que l’on peut lui faire est les dégâts qu’il occasionne. Il peut par contre s’avérer dangereux si on l’utilise sur un feu d’origine électrique.
Pour augmenter certaines qualités de l’eau, on peut lui ajouter des additifs qui la rendront plus ou moins pénétrante suivant si l’on veut augmenter son pouvoir refroidissant ou si l’on veut protéger le matériel alentour.
Il y a 1 an, une grande partie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris partait en fumée dans un incendie dévastateur… Le Château de Grignan et les équipes de pompiers ont depuis développé un plan de sauvegarde ambitieux répondant au besoin de sécuriser le patrimoine et ses joyaux : peintures, mobiliers, tentures… Entrez dans les coulisses d’un sauvetage hors norme et suivez les équipes dans un exercice périlleux à grande échelle de simulation de sinistre.
Château de Grignan , est protégé par nos couvertures anti feu et client chez Prev Securité 62 Bruno Saudemont. Dans la video vous pouvez apercevoir la mise place de nos couvertures