Afin d’harmoniser les systèmes de classement nationaux au sein de l’Union Européenne, l’arrêté du 21 novembre 2002 et l’arrêté du 22 mars 2004 instaurent un nouveau classement européen pour la réaction et la résistance au feu.
EN MATIERE DE RESISTANCE AU FEU
► Les SF, PF, CF deviennent respectivement R, E, I. Ainsi : SF = R, PF = RE, CF = REI.
Le classement euroclasse est plus précis, il admet ainsi l’existence d’éléments classés E ou EI. E correspond à un élément qui possèdera l’étancheité aux flammes, aux fumées et aux gazs chauds mais pas de fonction porteuse (pas de résistance mécanique, donc pas de R). Un élément classé EI possèdera l’étancheité aux flammes, aux fumées et gazs chauds ainsi que des propriétés d’isolations thermiques, mais ce sans résistance mécanique.
► Le temps attribué n’est plus en heure mais en minute.
Par exemple : CF2h devient REI120. PF1/2h devient RE30.
EN MATIERE DE REACTION AU FEU
Plus complet, ce classement prend en compte l’opacité des fumées dégagées (lettre S) ainsi que la projection d’éventuelles gouttelettes et débris enflammés (lettre D), distinguant les matériaux de sols des autres éléments de construction. Ainsi, les lettres « fl » signifient que le classement s’applique à un matériau du sol (pour « floor« ).
Les « M » deviennent cinq catégories d’exigence : A1, A2, B, C, D, E.
PARTIE 1 – LE FEU ET SES CONSEQUENCES Séquence 2 – Comportement au feu
1 – LA RESISTANCE AU FEU
2 – LA REACTION AU FEU
3 – LES EUROCLASSES
Vous souhaitez gagner du temps ? Téléchargez directement ce schéma qui résume les principales composantes à connaître
INTRODUCTION
La règlementation sur le comportement au feu est le fruit de la capacité humaine à établir d’importants retours d’expériences sur les évènements du passé.
Les buts recherchés étant de limiter la propagation du feu dans le bâtiment et vis-à-vis des tiers ainsi que de permettre l’évacuation rapide et sûre des occupants.
En plus de la solidité à froid, le règlement de sécurité impose un degré de résistance au feu aux éléments porteurs pour éviter les risques d’effondrement dans un temps définit, c’est ce qu’on appel la résistance au feu des structures.
A l’intérieur d’un bâtiment, certains éléments de construction doivent eux-aussi présenter des qualités de résistance au feu : les cages d’escaliers, des parois délimitant les circulations, l’enveloppe des locaux abritant un risque particulier, des murs ou encore des portes.
La résistance au feu, c’est donc le temps pendant lequel les éléments jouent le rôle qui leur est dévolu malgré l’action d’un incendie
On parle de « degrés » de résistance au feu, ils sont attribués à l’élément en fonction de deux critères :
– Un critère qualitatif, de l’élément vis-à-vis du feu. – Un critère quantitatif, c’est-à-dire le temps pendant lequel l’élément va conserver cette propriété qualitative.
1 – Critère qualitatif de l’élément
Il existe trois degré de résistance au feu, du plus « faible » au plus « résistant » :
Stable au Feu (SF)
Pare Flamme (PF)
Coupe Feu (CF)
→ Un élément Stable au Feu (SF) possède une Résistance Mécanique (RM).
→ Un élément Pare Flamme (PF) possède une Résistance Mécanique (RM) ainsi qu’une Etanchéité aux Flammes, fumées et gaz chauds (EF).
→ Un élément Coupe Feu (CF) possède une Résistance Mécanique (RM) ainsi qu’une Etanchéité aux Flammes, fumées et gaz chauds (EF) et qu’une Isolation Thermique (IT).
SF = RM PF = RM + EF CF = RM + EF + IT
2 – Critère quantitatif de l’élément
Attention : Le degré retenu pour un classement est le temps immédiatement inférieur au temps réel.
1/4h
1/2h
3/4h
1h00
1h30
2h00
3h00
4h00
6h00
Par exemple : Un élément qui perd sa qualité de résistance mécanique au bout de 44 minutes sera classé SF 1/2h. Ou Un élément qui perd son isolation thermique au bout de 2h15 sera classé CF 2h.
Les matériaux concernés sont tous les matériaux de « seconde-oeuvre » : destinés à l’aménagement, au confort, à la décoration des locaux ainsi que certains produits de construction tels que les matériaux d’isolation, de revêtements de façades ou de couvertures.
La réaction au feu caractérise un matériau en tant qu’aliment apporté à la naissance ou au développement d’un incendie
Les matériaux sont classés en cinq catégories suivant :
► Leur combustibilité : la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète du matériau. ► Leur inflammabilité : la quantité de gaz plus ou moins inflammable dégagée par le matériau.
REGLES GENERALES DE REACTION AU FEU
Afin d’éviter le développement rapide d’un incendie dans un local ou dans un dégagement accessible au public, ce qui aurait des conséquences dévastatrices sur l’évacuation des occupants, il existe 2 « règles » en matière de réaction au feu :
La règle du 421, qui s’applique dans les locaux à risques normaux : M4 pour les revêtements de sols, M2 pour les revêtements de muraux, M1 pour les revêtements de plafonds.
La règle du 311, qui s’applique dans les escaliers encloisonnés : M3 pour les revêtements de sols, M1 pour les revêtements de muraux, M1 pour les revêtements de plafonds.
QUI DETERMINE LES CLASSEMENTS ?
► Les critères de résistance et de réaction au feu sont attribués par des laboratoires agréés, ils vont réaliser des essais sur les matériaux et éléments pour leurs apposer un procès-verbal de classement.
Il existe plusieurs laboratoires agréés, comme le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP) ou le Laboratoire National d’Essais (LNE).
80% des décès lors d’incendies, sont en relation avec l’inhalation des fumées. C’est dans les incendies d’habitations et d’immeubles qu’apparaissent la majorité des victimes. En France il y à environ 12.000 victimes d’inhalation des fumées par an.
INFO +
La Loi Morange obligera chaque foyer à partir du 8 Mars 2015 a installer au moins un détecteur de fumées par habitation (DAAF).
La France est un des derniers pays à ne pas avoir d’obligation de ce type d’équipement, avec un taux d’installation à 2% contre 98% pour des pays comme la Norvège ou la Grande-Bretagne.
L’installation incombera au propriétaire du logement, l’entretien courant à l’occupant.
La fumée se constitue des 3 états de la matière :
1. SOLIDE : particules imbrûlées, carbone (suie)… 2. LIQUIDE : aérosol, vapeur d’eau… 3. GAZEUX : gaz de combustion, hydrocarbures…
Elle peut-être de couleur blanche, grise ou noire selon la combinaison des trois états de la matière qui la compose. C’est donc la composition de la fumée qui fait sa couleur, non pas sa température.
La fumée est à l’origine de 5 dangers majeurs vis-à-vis des personnes et des biens :
1. TOXICITE 2. OPACITE 3. INFLAMMABILITE 4. CHAUDE 5. MOBILE
1 – TOXICITE
Les éléments qui composent la fumée sont toxiques pour le corps humain (monoxyde de carbone CO, dioxyde de carbone CO²) : suffocation, hyper-sécrétion, irritations, larmoiements, brûlures pulmonaires, toxicité sanguine et musculaire voire cellulaire. Encore plus directement, la combustion consomme l’oxygène de l’air ambiant, élément vital pour l’homme.
Dans un espace clos, la chute du pourcentage d’oxygène peut ne pas excéder quelques minutes. Passer de 21% (air ambiant) à 17% va entrainer une incoordination motrice qui va empêcher la victime de réagir et de s’échapper, à 10% c’est la syncope et à 6% la mort.
2 – OPACITE
Les particules de carbone (suies) présentes dans la fumée lui donne une couleur foncée pouvant aller jusqu’au noir le plus intense : panique pour les occupants, gêne pour évacuer et retardement de l’action des services de secours en sont les conséquences directes.
S’y ajoute des dégâts matériels dus au dépôt de suie, des risques de chutes (suie glissante au sol) et l’augmentation du phénomène de propagation par rayonnement thermique (couleur noire).
3 – INFLAMMABILITE
Par l’effet du rayonnement et de la convection, la fumée est propagatrice du feu.
Soumise à de fortes températures, dans un espace clos ou semi-clos, la fumée peut à tout moment s’enflammer : on parle d’Embrasement Généralisé Eclair (EGE). Toujours dans la même situation et suite à l’arrivée brutale d’air, on peut risquer une Explosion des Fumées (EF).
4 – CHAUDE
La chaleur des fumées peut être à l’origine de brûlures et de dégâts matériels importants.
5 – MOBILE
Il est possible de calculer le temps mis par des fumées pour envahir un local, la vitesse horizontale d’un front de fumées est comprise généralement entre 0,20cm et 1m/sec.
De ces dangers découle une nécessité :
Lors d’un incendie, l’évacuation des fumées est IMPERATIVE
Les fumées d’incendie montent toujours, étant plus chaudes que l’air et plus légères.
Ainsi lorsqu’une combustion a lieu dans un local, celui-ci va peu à peu se remplir de fumée, d’abord en partie haute puis de plus en plus bas, pour finir par être entièrement enfumé.
Au début d’un incendie, l’air le plus respirable se situe donc au niveau du sol. C’est donc à cet endroit que vous devez vous déplacer. Si la possibilité vous est donnée, munissez-vous d’un chiffon (t-shirt, tissu, coussin, etc.) imprégné d’eau et respirer au travers de celui-ci pour vous prémunir des inhalations toxiques et chaudes.
Venez mettre à l’épreuve votre compréhension avec un QCM ! Rendez-vous dans la rubrique « Exercices » ! Ou suivez ce LIEN DIRECT !
La connaissance de la séquence suivante sur le comportement au feu peut-être requise pour répondre à certaines questions
Un incendie est un feu échappant au contrôle de l’homme, il est non maîtrisable dans le temps et dans l’espace
Les grandes causes de départ de feu sont :
o HUMAINES : l’imprudence des fumeurs (l’extrémité d’une cigarette allumée atteint plus de 700°c), l’ignorance, la négligence et la malveillance.
o NATURELLES : la foudre (directement ou en étant à la source de surtensions), le soleil (via un effet de loupe), fermentation (certaines matières s’auto-échauffe et peuvent donner lieu à une combustion spontanée : charbon de bois, farine de poisson, fourrage, fumier).
o ENERGETIQUES : l’électricité (installations vétustes, étincelles), par frottements, par réaction chimique exothermiques, via l’électricité statique.
Source INRS 2006
Pour les feux de forêts
Principaux lieux de départs de feux
Zoom sur l’habitation
La norme européenne classe les feux dans 5 catégories, en fonction de leurs états
Les feux d’origine ELECTRIQUE sont hors-classement car ils peuvent être associés à toutes les classes de feu, tout dépend du support sur lequel ils ont lieux.
INFO +
Les feux de classe A sont les seuls à la source de braises.
Recouvrir une friteuse en feu d’un chiffon mouillé après avoir coupé la source de chaleur permet de stopper la combustion. C’est la meilleure méthode d’extinction existante.
La réaction chimique de combustion ne peut se produire que si l’on réunit trois éléments :
UN COMBUSTIBLE – La matière susceptible de brûler : solide, liquide, gazeuse, métallique, huile de cuisson.
UN COMBURANT – En se combinant avec le combustible, il permet la combustion : c’est l’oxygène présent dans l’air ambiant, ou un peroxyde.
UNE ENERGIE D’ACTIVATION – L’énergie nécessaire au démarrage de la réaction chimique, elle est apportée par une source d’origine thermique, chimique, biologique, mécanique ou électrique.
INFO +
La vitesse de la combustion dépend de l’état de la matière (copeaux, paille, particules), de sa disposition (forme, épaisseur, surface, vertical ou horizontal), de la température (vitesse x2 par augmentation de 10°), et d’autres facteurs (humidité, teneur en oxygène, etc.).
LE COMBUSTIBLE
Les combustibles sont classés en 3 familles, en fonction de leur état : – SOLIDE – LIQUIDE – GAZEUX
1 – COMBUSTIBLES SOLIDES
Exemple : Charbon, bois, paille
► Les combustibles solides sont caractérisés par leur pouvoir calorifique, c’est-à-dire la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète d’un kilogramme du matériau (unité : Kilo Joules / Kilo).
2 – COMBUSTIBLES LIQUIDES
Exemple : GPL, fioul, acétone
L’inflammabilité des combustibles liquides dépend de la quantité de vapeur qu’ils émettent. ► Ils possèdent un point-éclair : la température minimale à laquelle la concentration de vapeur émise par le combustible est suffisante pour qu’il s’enflamme au contact d’une flamme (sans persistance, au retrait de la flamme). Ces liquides sont classés dans plusieurs catégories, selon la proximité de ce point avec 0°c.
3 – COMBUSTIBLES GAZEUX
Exemple : Butane, propane, ammoniac, hydrogène
► La combustion d’un gaz peut être explosive si la concentration du mélange air/gaz est comprise entre certaines limites : la limite inférieure d’explosivité (LIE) et la limite supérieur d’explosivité (LSE).
En dessous de la LIE la quantité de gaz dans l’air ambiant est trop pauvre pour déclencher une réaction, et au dessus de la LSE le mélange est trop riche en gaz et ne contient pas assez d’oxygène.
INFO +
Le butane a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 1,8% et 8,4%. C’est le gaz que nous trouvons en bombonne pour les habitations.
L’hydrogène a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 4% et 75%. Une plage d’explosivité qui le rend particulièrement dangereux.
L’essence a un point éclair de -38°, l’acétone un point éclair de -20°.
La température d’auto-inflammation de l’essence est de 456° contre 465° pour l’acétone.
LE COMBURANT
Le principal comburant existant est l’OXYGENE (O²) présent dans l’air ambiant.
INFO +
Les peroxydes, les sels oxygénés ou l’ozone sont d’autres comburants existants, mais plus rares.
Peroxydes : utilisés dans l’industrie du caoutchouc et du plastique, composés comportant une grande quantité d’oxygène. Sels oxygénés : les chlorates présents dans le désherbant ou les nitrates présents dans les engrais.
Les énergies nécessaires pour déclencher la combustion sont de plusieurs origines :
Thermiques : feu nu, séchage Chimiques : phosphore + air Biologiques : fermentation de bactérie (silo à grains, à farine) Mécaniques : frottements Électriques : dynamiques (court circuit, défaut d’isolation) ou statiques (frottement)
LES MODES DE PROPAGATION DU FEU
Il existe 5 façons par lesquelles le feu peut se propager :
LA CONDUCTION C’est un transfert de chaleur au travers de la matière ou de la masse même du matériau.
Par exemple : en chauffant une conduite métallique à son extrémité, on peut enflammer un carton qui toucherait cette conduite à son autre extrémité.
LA CONVECTION C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire des gaz et des fumées produits par la combustion qui, chauds, vont s’élever et rencontrer des obstacles froids.
Par exemple : lors d’un incendie dans la cave d’un immeuble, les étages sont épargnés mais, la fumée chaude montant jusqu’au toit de l’immeuble, va l’embraser en ce point.
LE RAYONNEMENT C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques. Lors de la combustion le corps chauffé émet de l’énergie, sous forme d’infrarouge elle peut être absorbée par un autre corps. Selon la température, la distance et la quantité de particules dans la fumée, elle peut être suffisante pour déclencher à distance une combustion. C’est le phénomène qui fait que lorsqu’on est face à un feu, le côté exposé est chaud alors que le côté opposé est froid.
Par exemple : On ressent la chaleur à plusieurs mètres du foyer d’un feu de cheminée. Si cette chaleur est très élevée, elle peut propager l’incendie en enflammant les autres combustibles présent.
LA PROJECTION C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire de particules incandescentes. Des objets enflammés ou incandescents voyagent dans l’air, soit par le vent s’ils sont légers, soit projetés par une explosion. Ils vont créer de nouveaux foyers distants.
Par exemple : lors d’un feu en forêt, une feuille d’arbre enflammée est projetée à distance par le vent, et embrase un nouvel arbre.
L’EPANDAGE Se fait par l’intermédiaire de la combustion d’un liquide inflammable qui va s’écouler le long du sol et enflammer les combustibles présent sur son passage.
Par exemple : un fut enflammé voit son liquide s’écouler et rencontrer d’autres combustibles.
Définition Qu’est-ce que le feu ? On emploie le terme de feu pour désigner une combustion maîtrisée Qu’est-ce qu’un incendie ? C’est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l’espace et dont la caractéristique est de se propager rapidement.
Comment l’incendie peut-il se développer
On distingue : 4 modes de propagation de l’incendie
Comment l’incendie peut-il se développer
FEU D’APPARTEMENT
Les fumées et ses dangers
Les premières causes de décès dans un incendie sont dues aux fumées Les fumées sont un mélange de gaz de combustion et de particules en suspension (suies) Les fumées sont un produit de la combustion. Elles absorbent la chaleur et la restitue par rayonnement Elles contribuent à la propagation du feu
Les fumées et ses dangers La toxicité – La corrosivité
Les gaz les plus dangereux émis lors de la combustion sont : Le monoxyde de carbone Les hydrocarbures Les oxydes d’azote L’acide cyanhydrique l’ H2S l’acide fluorhydrique Le chlore Le phosgène Etc Le mélange de ces gaz, renforce leur toxicité Signe d’intoxication : La toux = Danger de mort
Les fumées et ses dangers
La température des flammes et la chaleur est comprise entre 600°C à 1200°C, provoque des lésions aux yeux et des brûlures internes des voies aériennes par inhalation.
La fumée se déplace dans les locaux à une vitesse de 1 mètre par seconde.
Quelques minutes suffisent pour réduire la concentration en oxygène (21% d’oxygène dans l’air) entraînant les victimes vers la syncope, voire une mort inévitable.
Perte des points de repère – altération de la visibilité – évacuation très difficile voire impossible – retarde l’intervention des secours
Que faire en présence de fumées
Baissez vous, l’air frais est prêt du sol et la visibilité y est meilleure Si vous ne pouvez pas évacuer ou si la circulation et/ou la cage d’escalier sont enfumées, refermer la porte et calfeutrer là. Manifestez vous à la fenêtre
Incendie – Accidents domestiques, les sources du feu
Prévenir le risque incendie en entreprise
Le risque incendie en entreprise
Comment se forme un incendie ?
NOS FORMATIONS INCENDIE
MANIPULATION DES EXTINCTEURS
La formation prépare votre personnel à être capable de réagir face à un feu naissant afin d’alerter les secours spécialisé tout en adoptant un comportement sécuritaire.
EQUIPIER PREMIERE INTERVENTION
La formation équipier première intervention dite aussi formation EPI prépare votre personnel à être capable de faire face à un feu naissant en utilisant les moyens de première intervention.
EQUIPIER SECONDE INTERVENTION
La formation équipier seconde intervention prépare votre personnel à faire face au feux lors d’un incendie dans l’attente d’intervention des secours spécialisé.
EVACUATION GUIDE FILE – SERRE FILE
La formation évacuation guide file et serre file prépare votre personnel à adopter les bons réflexes pour gérer une évacuation rapide en appliquant la procédure d’évacuation prévue en cas de début d’incendie.
EXERCICE EVACUATION
La règlementation incendie des ERP et du code du travail demande aux entreprises de réaliser des exercices d’évacuation de manière régulière (au moins 2 par an). Notre formation évacuation donne les consignes à respecter pour les salariés.
LE FONCTIONNEMENT DE L’EXTINCTEUR
Bonjour à tous !
Nous vous souhaitons un agréable moment sur notre blog qui évoque le fonctionnement des extincteurs.
Introduction :
Pourquoi s’intéresse-t’on aux extincteurs ?
L’extincteur est un outil important et efficace dans la lutte contre l’incendie. De plus il est devenu ces dernières années un outil habituel de la vie courante. On observe de nombreux extincteurs dans les lieux publics : hôpitaux, cinéma, bibliothèque, au sein même de l’ESPE de Colmar, … Etant moi-même étudiante en M1 à l’ESPE de Colmar j’ai trouvé intéressant d’aborder les mécanismes des extincteurs afin de comprendre à quel moment les utiliser, de quelle manière et surtout comment ils fonctionnent. Cependant, ce blog ne concerne pas uniquement les personnes côtoyant le bâtiment de l’ESPE mais tous les citoyens puisqu’on est tous à même de rencontrer des extincteurs au cours de notre vie. C’est pour cela qu’ on s’intéresse dans notre cas uniquement aux extincteurs destinés au grand public et non ceux destinés aux sapeurs-pompiers
Définition
Un extincteur est un appareil permettant de projeter et de diriger sur une foyer d’incendie un agent extincteur sous l’effet d’une pression intérieure.
Cette pression intérieure peut être fournie :
Par une compression permanente (C02)
Par libération d’un gaz (eau, poudre…)
Par la manœuvre d’une pompe (sceaux pompes)
Nous allons nous intéresser aux extincteurs à pression auxiliaire (appelés extincteurs à eau) qui ont une pression intérieur fournie par la libération d’un gaz (CO2).
Il existe différentes classes de feu, et différents extincteurs et agents d’extinction y sont associés.
Il existe 3 types d’extincteurs courant
I. « Agent extincteur » : l’eau
Rappelons que l’on peut s’attaquer à un feu par :
Refroidissement : abaisser la température du combustible*
Étouffement : réduction du taux d’oxygène en dessous du taux nécessaire à la combustion
Inhibition : stopper la réaction de combustion par influence chimique
Malheureusement l’agent extincteur universel n’existe pas, on en compte 4 :
– L’eau – Les émulseurs – Les poudres – Le dioxyde de carbone (CO2) Pour notre part, nous nous sommes intéressées uniquement à l’agent extincteur l’eau. L’eau est l’agent extincteur le plus utilisé pour la lutte contre les incendies. L’eau doit son efficacité à son pouvoir refroidissant très élevé qui en fait l’agent extincteur privilégié des feux de la classe A**. L’eau est toutefois inefficace sur les liquides inflammables, elle craint le gel, peut provoquer des corrosions, conduit l’électricité et contient de l’oxygène qui peut entretenir et développer des feux de métaux. C’est pour cela qu’il est essentiel dans un bâtiment public d’avoir différents types d’extincteur afin de pouvoir vaincre tous les feux. * Combustible : matière capable de brûler au contact de l’oxygène ou d’un gaz contenant de l’oxygène, en produisant une quantité de chaleur utilisable. ** Feux de classe A : sont les feux de solide. Produits : bois, charbon, caoutchouc, végétaux, papier, cartons, textiles naturels ou synthétiques, plastiques, …
II. Coupe et fonctionnement d’un extincteur à eau
Voici la composition intérieur d’un extincteur à eau :
Nous avons modélisé le fonctionnement d’un extincteur à eau à l’aide de carton. Nous allons vous expliquez par cette vidéo le fonctionnement intérieur de l’extincteur lorsqu’on actionne la poignée.
L’appareil est sous pression après avoir actionné la poignée de percussion. Lorsque l’on percute la cartouche de gaz comprimé (CO2), appelé « sparklet », le gaz libéré va mettre sous pression l’agent extincteur. Les agents extincteurs les plus fréquemment rencontrés dans ce type d’extincteur sont : l’eau, eau + additif et la poudre.
Coupe d’un extincteur à eau
Ci- dessus, nous pouvons voir précisemment les éléments dont l’extincteur à eau dispose.
L’extincteur à eau
L’extincteur à eau pulvérisée (avec ou sans additif) est l’agent extincteur le plus utilisé. Il agit par refroidissement, en absorbant la chaleur du corps en combustion. L’eau est un agent extincteur qui n’est pas dangereux (en lui-même) pour la personne qui l’utilise et peu même dans certaines circonstances la protéger du feu (ou de la chaleur). Le principal défaut que l’on peut lui faire est les dégâts qu’il occasionne. Il peut par contre s’avérer dangereux si on l’utilise sur un feu d’origine électrique.
Pour augmenter certaines qualités de l’eau, on peut lui ajouter des additifs qui la rendront plus ou moins pénétrante suivant si l’on veut augmenter son pouvoir refroidissant ou si l’on veut protéger le matériel alentour.
Il y a 1 an, une grande partie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris partait en fumée dans un incendie dévastateur… Le Château de Grignan et les équipes de pompiers ont depuis développé un plan de sauvegarde ambitieux répondant au besoin de sécuriser le patrimoine et ses joyaux : peintures, mobiliers, tentures… Entrez dans les coulisses d’un sauvetage hors norme et suivez les équipes dans un exercice périlleux à grande échelle de simulation de sinistre.
Château de Grignan , est protégé par nos couvertures anti feu et client chez Prev Securité 62 Bruno Saudemont. Dans la video vous pouvez apercevoir la mise place de nos couvertures
AFNOR met à disposition gratuitement un référentiel pour faciliter et accélérer la fabrication en série ou artisanale d’un nouveau modèle de masque, dit « masque barrière ». Celui-ci vise protéger la population saine, en complément des indispensables gestes barrières face au Coronavirus.
La pénurie de masques chirurgicaux et FFP2 a suscité la multiplication de tutoriels et patrons pour la confection de masques de protection. Devant ce florilège de conseils et de modèles aux qualités hétérogènes et parfois douteuses, AFNOR a pris l’initiative de capitaliser sur une expertise collective de premier plan en produisant un document de référence proposant des exigences à satisfaire pour fabrication de nouveaux masques. C’est le document AFNOR Spec – Masques barrières, accessible gratuitement dans sa version 1.0
Un document pour industriels et particuliers
Les masques barrières répondent à un niveau d’exigence moins ambitieux que les masques chirurgicaux et FFP2 qui doivent être en priorité utilisés par les personnels de santé et les populations exposées. Répondant à des critères validés par près de 150 experts, les masques barrières ont pour ambition d’apporter une protection supplémentaire à toute personne saine, en complément des gestes barrières et de la mesure de distanciation. Exploitable pour la production en série par des entreprises textiles ou de la plasturgie, le document AFNOR Spec – Masques barrièresintègre également une liste de laboratoires, en annexe, pour les entreprises souhaitant faire tester leurs prototypes avant de lancer une fabrication en série.
Ce document est aussi pensé pour guider celles et ceux qui disposent des matériaux et des compétences pour se lancer dans la confection artisanale. De nombreux schémas sont proposés dans le document, ainsi que des patrons prêts à l’emploi.
Compléter les gestes barrières
« Ce masque n’exonère à aucun moment des gestes barrières. C’est une protection supplémentaire pour les personnes saines lorsqu’elles se déplacent ou travaillent », résume Rim Chaouy, responsable de pôle santé et sécurité au travail d’AFNOR et pilote du projet. Le document AFNOR Spec – Masques barrières propose aussi un volet important de recommandations d’usage, pour des personnes non habituées à porter un masque. La performance de tout masque pouvant être détériorée par une mise en œuvre défaillante, ce point est extrêmement important.
Intuitif Des images plus précises, combinées à des messages visuels et sonores synchronisés, afin d’aider l’intervenant au cours de la réanimation. Le ZOLL AED 3™ offre également une assistance RCR grâce à Real CPR Help®, qui dispose d’un manomètre performant permettant un feedback en temps réel quant à la qualité de la RCR réalisée. Une RCR de qualité supérieure est essentielle pour sauver une vie, mais comment savoir si la pression est suffisamment forte et rapide ? Real CPR Help permet d’éliminer les suppositions. Les premiers secours pédiatriques sont facilités grâce au système CPR Uni-padz™ de ZOLL et à un bouton Child qui permet à l’intervenant de sélectionner les paramètres du DAE entre adulte ou enfant par simple pression sur ce bouton. Le ZOLL AED 3 peut également être posé à plat ou à la verticale pour une visibilité maximale à tout moment. Grâce à un design basé sur les nombreuses études d’ergonomie réalisées à la fois par des intervenants professionnels et occasionnels, le ZOLL AED 3 est facile à utiliser par n’importe quel intervenant. Solution abordable Le ZOLL AED 3 est équipé d’une batterie de pointe offrant une durée de vie de cinq ans, ainsi que du CPR Uni-padz de ZOLL, disposant lui aussi d’une durée de vie de cinq ans, et il peut être utilisé à la fois lors des premiers secours pour enfants et adultes ; c’est pourquoi ce défibrillateur nécessite une maintenance et un remplacement de consommables moins fréquents, facilitant son acquisition et supposant un coût de possession réduit une fois installé*. Maintenance facile Tous les ZOLL AED 3 sont équipés du Program Management Onboard™ pour une communication parfaite avec le système de gestion de programme PlusTrac™ à travers votre réseau sans fil. Une fois enregistré sur PlusTrac et connecté à un réseau Wi-Fi, votre ZOLL AED 3 indiquera automatiquement son état de disponibilité à votre programme DAE PlusTrac. En cas d’échec d’un auto-test, ou en cas d’erreur d’indication lors de la programmation, PlusTrac vous envoie un message d’alerte par e-mail afin que vous appliquiez les mesures correctives appropriées. Le ZOLL AED 3 est facile à entretenir car il réalise le travail de surveillance de l’état de disponibilité de votre appareil à votre place.
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Un jeu de 10 piles lithium CR123 (8000-0807-01) durée de vie 5 ans
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Armoire dotée d’un système de chauffage alimenté sur secteur (24 volts DC), couplé à un capteur de température permettant l’activation dès que le seuil minimum est atteint.
Alarme sonore en cas d’ouverture du capot et alarme visuelle par LED rouges pour signaler les anomalies de température.
Eclairage jour/nuit du compartiment DAE par LED sur détection automatique de luminosité.
MATÉRIEL EN VENTE CHEZ PREV SECURITE 62 POSSIBILITÉ D UNE FORMATION SUR LES AED